ou comment une première expérience professionnelle (ou presque) se transforme en volontariat international à l'Ambassade de France au Pakistan !!

lundi 15 mars 2010

De retour



Me revoilà après plus d'un mois de silence. Rassurez-vous je vais bien, rien ne m'est arrivé pendant cette période. Enfin rien de grave parce qu'il y a toujours du nouveau par ici.
Ci-dessus la photo d'un camion à la mode locale comme je vous le décrivais dans un précédent message. Ce n'est pas ce qui se fait de mieux, mais c'est déjà un bon aperçu. Et ce camion compte un peu plus que les autres pour le moment, parce qu'il apportait un élément important pour mon travail qui était attendu depuis quelques temps, enfin quelques mois pour être plus précis. La notion du temps à la sauce pakistanaise peut vite devenir un réel sujet de dissertation, mais aussi de prise de tête et d'envies plus ou moins radicales.

Tout ça pour vous dire que mes heures professionnelles sont parfois semées d'embuches et de surprises. De telle sorte que j'ai tendance à perdre un temps précieux à gérer de petits détails qui sont potentiellement devenus de réels problèmes.
Je ne regrette toujours pas ma venue dans cette contrée lointaine, loin de moi cette idée. C'est juste quelques touches de piment dans un quotidien déjà bien épicé et exotique.

Tout ça me fait dériver vers la cuisine, thème que je n'ai pas encore abordé et qui mérite que je m'y attarde au moins quelques lignes. Mes allusions côté professionnel se retrouve dans l'assiette étant donné que le piment est un ingrédient présent dans un grand nombre de plats locaux au même titre que le sel, l'huile et autre matières graisseuses. Le cocktail est parfois un peu lourd en matièrex "à consommer avec modération". Le piment est tellement présent qu'il m'est déjà arrivé d'y laisser une larme et de ne pas pouvoir finir mon plat.
Je prends désormais les devants en précisant mon gout pour les plats assaisonnés en douceur. Et maintenant que mon estomac s'est habitué aux piments rouges ou verts, seules restent mes papilles à éduquer, mais je ne perds pas espoir d'être un jour capable de croquer à pleine dent un joli piment vert !
Pour en revenir à la cuisine pakistanaise, un des principaux paramètres est l'absence de couverts, ou presque. Du coup, on retrouve le plaisir de manger avec les doigts, ou presque, parce que chapati ou autres naan (pains sous forme de galettes) garnissent souvent la table. Côté viande, on trouve de tout, ou presque, je suis dans un pays musulman donc pas de porc, mais du boeuf, de l'agneau et du poulet à profusion, de bonne qualité et peu onéreux. Pour les préparations, il y en a pour tous les gouts, de même que pour les accompagnements, dominés par le riz.
Quelques exemples de plats, de produits et préparations : chapati, tandoori, chicken tikka, kebab, cari, raita, dal, shami kabab, chapli kabab, ....
La liste est longue et j'en découvre jours après jours. Le plus simple est quand même de venir découvrir sur place mais ce n'est pas si simple.

Sur ce, à bientôt pour de nouvelles aventures.
Je ne devrais pas trop tarder à donner signe de vie, le week-end prochain s'annonce prometteur !

1 commentaire:

  1. Salut Frangin!

    Alors, on médite? "Patience et longueur de temps font... sacrément ch..."
    Enfin t'as raison, en attendant que le chantier avance, profite et envoie-nous de belles images.
    D'ailleurs ça me donne des idées tuning pour le bateau, tiens. Tu m'envoie des photos de bateaux dis?
    Ici la patience est aussi nécessaire, en attendant le départ pour la Bretagne je me suis mis aux travaux, ça prend forme. J'ai même revu le tableau de bord, ça te plairait!
    On va bientôt aider des copains à emmener une freycinet sur Dole, qui n'a pas navigué depuis deux ans, ça promet. Je laisserai des photos sur le blog.

    En attendant bonnes dégustations, et à bientôt!

    Bises
    Olivier

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