ou comment une première expérience professionnelle (ou presque) se transforme en volontariat international à l'Ambassade de France au Pakistan !!

mercredi 6 janvier 2010

Mardi 8 décembre 2009 - 7h30 : arrivée à Islamabad

Histoire d'être sur de perdre tout le monde, je vais reprendre le fil de mes aventures en continuant le récit de mon périple d'arrivée.
Je vous avais quitté en sortant de l'aéroport, c'est donc à ce moment que je vous reprend.
Je suis donc sorti de l'aéroport d'Islamabad à la recherche d'un homme blanc nommé Stéphane, intendant de l'ambassade (chancellerie et résidence) et mon principal collègue. Je le retrouve au milieu de cette foule de Pakistanais qui me regardent comme s'ils voyaient débarquer un extraterrestre, ce n'est pas la première fois que ça arrive, ce ne sera pas la dernière : je suis "différent".
Nous rejoignons le 4x4 sur le parking poussiéreux devant l'aéroport, Stéphane m'explique que ce genre de véhicules, outre le côté pratique sur les routes de seconde zone s'avère très sécurisant dans un pays ou le permis de conduire et un véhicule en bon état ne sont pas de rigueur (officieusement). Une fois engagé dans le trafic, je comprends rapidement le pourquoi du comment, c'est un peu la loi du plus fort et non du plus gros (même si ça aide), il "suffit" d'y aller franchement pour passer. Tout le monde roule à gauche et ce n'est pas un effet de mode, le Pakistan est quand même une ancienne colonie anglaise. Comme dans toute l'Asie, il y a beaucoup de motos (70 et 125cm3) avec un nombre de passagers pouvant varier de 1 (selon la loi, à Islamabad, à cause des attentats) à 4, 5 voir 6. Pour l'instant, mon record personnel (vu et non vécu) est 5. Les camions sont ultra-décorés malgré l'état second de certains, le "truck art" est monnaie courante. Les taxis sont tous des Suzuki Meran jaune, une fois encore dans différents états. Roulent également des bus, des mini-bus, des charrettes tirées par des ânes et des vélos dont le chargement peut être impressionnant !
Reprenons le cour de notre histoire. Nous quittons l'aéroport en direction de mon nouvel appartement avec un petit détour par le domicile de Stéphane pour conduire les enfants à l'école. Le trajet me permet de découvrir la ville et d'apprendre beaucoup de choses sur le pays. Islamabad est une ville nouvelle datant des années 60 et basée sur un quadrillage de 2x2kms qui crée des quartiers aux noms faisant rêver : G5 F7 I9 ... touché, coulé !! Chaque quartiers compte, en son centre, un "centre commercial" qui regroupe différents commerces permettant à chaque quartier d'être relativement autonome.
Du fait du quadrillage et de ses grosses artères, la ville est aérée et compte de nombreux espaces verts, [Petit aparté : il est interdit de couper un arbre à Islamabad, c'est la loi et elle entraine quelques difficultés lors de certains travaux...] contrairement à Pindi (Rawalpindi) qui jouxte Islamabad et qui est plus ancienne et beaucoup plus dense. D'après ce que j'entends depuis mon arrivée, Islamabad n'est pas le Pakistan, c'est une ville à part. Je découvrirais pourquoi dans les mois à venir.
Ce sera tout pour aujourd'hui. La suite au prochain épisode !!

2 commentaires:

  1. A 5 sur une bécane !!!!!!!!
    Putain mais prend ton appareil !! :p
    C'est vraiment un autre monde et ça se ressent vraiment bien dans tes récit !!
    Continu ! ;)

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  2. tu as vraiment une tres jolie plume, continue à nous faire vivre " les aventures extraordinaires de Khenny au Pakistan".
    En tout cas pour l'instant au niveau mode de vie ça a l'air de ressembler beaucoup à l'Egypte ( au moins au niveau de la circulation et du bazar administratif.
    Amuse toi bien.

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